Tout particulièrement en cette période, le stress ou l’angoisse nous sont familiers.
Le stress est, rappelons-le, un outil précieux : notre cerveau modifie notre respiration, notre flux sanguin ... pour nous donner plus de forces, plus de capacités pour faire face à une situation particulière.
L’idée, c’est de se servir du stress comme d’une vague, une énergie qui nous porte pour nous dépasser.
Si on vit ce stress comme un défi, une occasion de se dépasser
S’il reste ponctuel
Si nos actes restent en cohérence avec nos valeurs profondes
Si on arrive à se ressourcer en dormant, en vivant des moyens positifs avec nos proches, avec de l’activité physique et une alimentation équilibrée
Alors le stress n’est pas un problème
Le danger c’est de se laisser emporter par la vague. On a alors la sensation, d’être noyé, de ne plus pouvoir respirer. On a une boule dans la gorge, une sensation d'oppression...
Pour ça on peut
(ré) apprendre à respirer. Observer sa respiration, suivre son flux encore et encore
pratiquer la cohérence cardiaque
prendre une profonde inspiration, identifier et accueillir ses émotions et ses tensions physiques, souffler pour les évacuer
L’angoisse est plus diffuse, plus latente, elle concerne principalement ce qui peut se passer dans le futur.
Ce sentiment parfois opaque, parfois permanent, peut-être contré par l’action :
il faut tout d’abord identifier l’objet de l’angoisse (la maladie, le manque d’argent, de nourriture…)
Il faut ensuite identifier les actions possibles et les mettre en place (se laver les mains, rester confinés, réviser son budget, étudier les aides existantes…)
et prendre du recul sur le reste
“Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais surtout la sagesse de distinguer l’un de l’autre”
Attribué à Marc Aurèle